25 décembre 2012
Mercedes à préparé notre petit déjeuner, quand à Guillermo, il est aux petits soins pour nous.
Mercedes et Guillermo n’ont pas l’autorisation pour héberger des étrangers, mais une fois l’an, lors de la Parrandas, la demande est tel qu’ils peuvent exceptionnellement louer leurs deux chambres.
Comme dirait Guillermo, ça leur permet de mettre un peu de beurre dans les épinards. Ce qu’il ne nous avait pas dit, c’est qu’entre temps lui et son épouse se retrouvaient sans lit !
Après le petit déjeuner nous retournons sur la place Marti dans l’espoir de prendre quelques photos des deux chars.
Mercedes à préparé notre petit déjeuner, quand à Guillermo, il est aux petits soins pour nous.
Mercedes et Guillermo n’ont pas l’autorisation pour héberger des étrangers, mais une fois l’an, lors de la Parrandas, la demande est tel qu’ils peuvent exceptionnellement louer leurs deux chambres.
Comme dirait Guillermo, ça leur permet de mettre un peu de beurre dans les épinards. Ce qu’il ne nous avait pas dit, c’est qu’entre temps lui et son épouse se retrouvaient sans lit !
Après le petit déjeuner nous retournons sur la place Marti dans l’espoir de prendre quelques photos des deux chars.
Les deux chars ont quittés leur position respective pour se faire face.
Malheureusement, nous constatons qu’ils ont déjà été partiellement démontés ! Pourquoi si vite, c'est bien dommage.
Les travaux vont bon train, les employés municipaux s’affèrent au nettoyage de la place et des ruelles environnantes après le cataclysme de la veille.
N'ayant pas assisté à la fin de Las Parrandas, nous interrogeons les passants afin d’en savoir plus sur l’épilogue de la joute entre ces deux quartiers.
On apprend ainsi que cette année, El Salvador à tout raflé ! Meilleur présentoir, plus beau char et feu d’artifice. Après avoir visité la place et les ruelles environnantes, nous rentrons faire nos sacs.
Après la photo souvenir et les adieux à nos hôtes de deux jours, nous reprenons la route en direction de Morón à environ deux heures de Remedios.
La route est belle, les paysages variées et somptueux.
On nous avait mis en garde quant à l’état des routes mais jusqu’à présent rien à dire. Nous traversons plusieurs petits villages.
Tout au long de la route, des cubains attendant longuement un moyen de transport, rare la plupart du temps et encore plus aujourd’hui. Nous nous arrêtons pour prendre une jeune fille qui nous fait signe, ensuite un vieux monsieur, Eli (82 ans), qui va jusqu’au village voisin pour acheter une bouteille de rhum. Nous en profitons pour prendre des nouvelles de Fidel ... il se remet tout doucement de ses problèmes de santé ... il va beaucoup mieux nous dit-il non avec une certaine émotion.
Le hazard nous a mené ici, à Yaguajay.
Nous faisons quelques courses avant de reprendre la route.
Sur les murs, des messages faisant références à la révolution, le nom de Camilo Cienfuegos apparaît à plusieurs reprises.
Camilo Cienfuegos et Fidel Castro, au mur la même phrase que celle qui se trouve sur la place de la revolucion à La Havane, le dialogue entre les deux hommes est reconstitué.
Le hazard nous a mené ici, à Yaguajay.
Nous faisons quelques courses avant de reprendre la route.
Sur les murs, des messages faisant références à la révolution, le nom de Camilo Cienfuegos apparaît à plusieurs reprises.
Camilo Cienfuegos et Fidel Castro, au mur la même phrase que celle qui se trouve sur la place de la revolucion à La Havane, le dialogue entre les deux hommes est reconstitué.
En fait, c'est ici à Yaguajay que Cienfuegos livra bataille et obtint la reddition des troupes de Batista le 31 décembre 1958. Nous suivons un panneau qui nous mène vers une grande place au milieu de laquelle trône une énorme statue le représentant.
Un musée lui est entièrement dédié. Tout autour, des murs sur lesquels figurent des inscriptions signées par le Che, Raoul et Fidel. Malheureusement lorsqu'on se dirige vers l'entrée, un homme nous informe que le site est fermé, nous sommes le 25 décembre.
Nous reprenons la route en emmenant au passage deux jeunes femmes et un bébé de 11 mois. Le bébé est fiévreux, nous roulons jusqu’à l’hôpital situé dans le village suivant.
Nous traversons quelques petits villages, sans savoir réellement où nous sommes. Le temps semble s'être arrêté.
Cienfuegos côtoie José Marti sur le parque central.
Les graines de riz sont étalées sur la route pour sécher.
Morón, la ciudad del Gallo (60.000 habitants)
Nous arrivons à Morón capitale de la province de Ciego de Avila vers 15h30.
El Gallo de Morón
La gare ferroviaire, la plus grande du pays après celle de La Havane.
Nous logeons à Central Caza, une grande demeure coloniale (25 CUC la nuit) qui appartenait au propriétaire des chemins de fer de la région.
Central Caza
Etant les seuls clients, le personnel, nombreux, est aux petits soins pour nous.
Nous sommes prévenu que la nuit risque d'être bruyante à cause d'une discothèque située dans les jardins de la maison ... revenant de Remedios, on se dit que ça ne peut pas être pire.
Nous flânons dans les ruelles, ici le sport national ce sont les dominos qui se joue à quatre, les parties sont très animées. On nous invite à jouer.
La nuit tombe, les ruelles se vident.
Nous dinons chez Maité La Qbana ou pour 10 CUC nous mangeons une énorme langouste préparée à la perfection, succulent. Au menu, outre la langouste : une énorme assiette de crudités, du riz et des haricots (entrée typiquement cubaine), des fruits et du pain.
Langosta Mariposa