Dimanche 23 Décembre 2012
Nous déjeunons dans un petit snack à deux pas de la maison avant de partir visiter les environs. On se demande depuis longtemps à quoi pourrait ressembler Varadero?
Notre casa est bien loin des hôtels qui font la renommée de cet endroit. Mais ou que l'on soit, la mer est toute proche, on l'entend.
Nous quittons l'avenida 1ra et tournons à gauche, nous sommes plus au moins à la hauteur de la 40. On arrive ainsi sur l'avenida Playa qui comme son nom l'indique, suit la plage. Nous sommes vraiment au tout début de la péninsule, là ou les gens vivent, loin des complexes touristique.
La plage est superbe, c'est loin d'être la ruée ... juste comme on aime.
Nous reprenons l'avenida 1ra vers le bout de la péninsule.
La ville de Varadero occupe un tiers de la superficie de la péninsule, les cubains vivent là sans trop se préoccuper des touristes avec lesquels ils cohabitent plutôt bien.
Lorsqu'il fait un peu plus frais, les vacanciers des All-In débarquent par bus entiers dans la ville, ce qui fait tourner le business … tout le monde est content.
Nous parcourons la péninsule d’une extrémité à l’autre, on ne voit rien si ce n’est des complexes hôteliers inaccessibles depuis la route. On pourrait se trouver en Afrique, en Asie ou partout ailleurs … aucun cubain à l’horizon.
Véritable manne financière pour les argentiers de l'état, de nouvelles constructions sont en cours, une nouvelle génération d'hôtels toujours plus grands pour accueillir un nombre encore plus important de touristes venant profiter de ces plages paradisiaques.
N'ayant pas le bracelet magique ouvrant les portes de ces véritables bunkers, il ne nous reste plus qu'à continuer notre route.
Prochaine destination, Santa Clara, la ville ou repose le "Che", la capitale de la province de Villa Clara. Nous avons un peu plus de 200 km à parcourir en direction de l'est.
A moins de 30 km de Varadero, c'est déjà un autre monde, les voitures se font de plus en plus rares.
A Cárdenas, les "Coches de caballo (calèches)" sont même majoritaires, on se croirait dans la « petite maison de la prairie ».
Nous sommes dimanche, jour de match.
Nous arrivons à Santa Clara en fin d’après midi, chez Mary qui tient una Casa particular proche du Parque central. Pas de chambre disponible, Mary donne une bonne dizaine de coups de téléphone, rien à faire tout est full !
Seul possibilité, l’hôtel "Santa Clara Libre" sur le parque central, vu de l’extérieur beurk ! Check-in interminable, la chambre (25 CUC petit déjeuner inclus), beurk … mais lumière éteinte ça devrait le faire.
Nous déjeunons dans un petit snack à deux pas de la maison avant de partir visiter les environs. On se demande depuis longtemps à quoi pourrait ressembler Varadero?
Notre casa est bien loin des hôtels qui font la renommée de cet endroit. Mais ou que l'on soit, la mer est toute proche, on l'entend.
Nous quittons l'avenida 1ra et tournons à gauche, nous sommes plus au moins à la hauteur de la 40. On arrive ainsi sur l'avenida Playa qui comme son nom l'indique, suit la plage. Nous sommes vraiment au tout début de la péninsule, là ou les gens vivent, loin des complexes touristique.
La plage est superbe, c'est loin d'être la ruée ... juste comme on aime.
Playa Varadero
Nous reprenons l'avenida 1ra vers le bout de la péninsule.
La ville de Varadero occupe un tiers de la superficie de la péninsule, les cubains vivent là sans trop se préoccuper des touristes avec lesquels ils cohabitent plutôt bien.
Lorsqu'il fait un peu plus frais, les vacanciers des All-In débarquent par bus entiers dans la ville, ce qui fait tourner le business … tout le monde est content.
Le Parque Central de Varadero
Nous parcourons la péninsule d’une extrémité à l’autre, on ne voit rien si ce n’est des complexes hôteliers inaccessibles depuis la route. On pourrait se trouver en Afrique, en Asie ou partout ailleurs … aucun cubain à l’horizon.
Véritable manne financière pour les argentiers de l'état, de nouvelles constructions sont en cours, une nouvelle génération d'hôtels toujours plus grands pour accueillir un nombre encore plus important de touristes venant profiter de ces plages paradisiaques.
N'ayant pas le bracelet magique ouvrant les portes de ces véritables bunkers, il ne nous reste plus qu'à continuer notre route.
Prochaine destination, Santa Clara, la ville ou repose le "Che", la capitale de la province de Villa Clara. Nous avons un peu plus de 200 km à parcourir en direction de l'est.
A moins de 30 km de Varadero, c'est déjà un autre monde, les voitures se font de plus en plus rares.
A Cárdenas, les "Coches de caballo (calèches)" sont même majoritaires, on se croirait dans la « petite maison de la prairie ».
Nous sommes dimanche, jour de match.
Le long des routes, des jeunes jouent au baseball, le jeu préféré des cubains.
Nous arrivons à Santa Clara en fin d’après midi, chez Mary qui tient una Casa particular proche du Parque central. Pas de chambre disponible, Mary donne une bonne dizaine de coups de téléphone, rien à faire tout est full !
Seul possibilité, l’hôtel "Santa Clara Libre" sur le parque central, vu de l’extérieur beurk ! Check-in interminable, la chambre (25 CUC petit déjeuner inclus), beurk … mais lumière éteinte ça devrait le faire.
Vue du Parque Central depuis notre chambre
(c'est encore ce qu'il y a de mieux).
Tout en cherchant un endroit pour diner, nous nous faisons accoster par Tony, un rabatteur (à ne pas confondre avec un jinetero comme on les appels ici. Les guides de voyage ne sont pas tendre avec ceux-ci et probablement avec raison.
Dès le début, Tony joue carte sur table. Il dit travailler pour un Paladar (restaurant privé) situé à quelques blocs de là. Son job consiste à lui ramener des clients contre le payement d’une commission qui lui permet de mettre du beurre dans les épinards et de vivre plus ou moins décemment. Le décor est planté. Le gars est sympa, beaucoup de charisme ... après la tchatche habituelle, nous acceptons de le suivre.
Dès le début, Tony joue carte sur table. Il dit travailler pour un Paladar (restaurant privé) situé à quelques blocs de là. Son job consiste à lui ramener des clients contre le payement d’une commission qui lui permet de mettre du beurre dans les épinards et de vivre plus ou moins décemment. Le décor est planté. Le gars est sympa, beaucoup de charisme ... après la tchatche habituelle, nous acceptons de le suivre.
Casa Rolando, le patron nous accueil et Tony passe derrière toucher sa commission. Au retour, il prend des nouvelles de deux clients attablés ramené quelque temps auparavant et puis vient nous souhaiter un bon appétit … on le reverra à deux reprises dans la soirée.
Au menu, une énorme langouste grillée pour Patricia et un enchiladas de camarones pour moi. Le tout servi comme à l’habitude d’une pléthore de plats d’accompagnement, prix 16 CUC (12€).
Après ce plantureux repas nous rentrons à l'hôtel ou Luis contacté la semaine dernière via couchsurfing.com. nous attend.
Hola Luis :-)
Nous nous installons à une terrasse autour d’une bière pour discuter du quotidien des cubains. Nous sommes dimanche soir, les rues sont noirs de monde. Même si les cubains bénéficient de la gratuité des services de santé et d’éducation, c’est loin d’être facile. Les salaires sont très bas et tout devient de plus en plus cher. La grande majorité des cubains sont fonctionnaires de l’état, l’économie privée fait encore partie des exceptions.
Nous nous installons à une terrasse autour d’une bière pour discuter du quotidien des cubains. Nous sommes dimanche soir, les rues sont noirs de monde. Même si les cubains bénéficient de la gratuité des services de santé et d’éducation, c’est loin d’être facile. Les salaires sont très bas et tout devient de plus en plus cher. La grande majorité des cubains sont fonctionnaires de l’état, l’économie privée fait encore partie des exceptions.
Un fonctionnaire de l’état gagne entre 12 et 30 CUC par mois (9 à 25 Euro). L’état subventionne certaines denrées alimentaires par le biais de La libreta.
Dur dur, mais Luis est cubain et fier de l’être. Il ne peut envisager son avenir et celui de sa famille ailleurs qu’à Cuba. Espérons que la situation du pays s’améliorera dans les prochaines années, c’est tout ce qu’on peut lui souhaiter. Ceci dit, la levée de l’embargo décrété en 1960 par les Etats-Unis contre Cuba, et toujours en place aujourd’hui, leurs faciliteraient bien la vie.
Dur dur, mais Luis est cubain et fier de l’être. Il ne peut envisager son avenir et celui de sa famille ailleurs qu’à Cuba. Espérons que la situation du pays s’améliorera dans les prochaines années, c’est tout ce qu’on peut lui souhaiter. Ceci dit, la levée de l’embargo décrété en 1960 par les Etats-Unis contre Cuba, et toujours en place aujourd’hui, leurs faciliteraient bien la vie.
De retour à l’hôtel, nous lui remettons quelques présents pour sa petite fille de 5 ans. Un super grand merci à Olivia et Sandra.
Il est une heure du matin lorsqu’on rentre se coucher et ça cogite pas mal dans la tête.
Il est une heure du matin lorsqu’on rentre se coucher et ça cogite pas mal dans la tête.