Vinales - Maria La Gorda

13 Janvier 2013


A contre coeur nous devons quitter Viñales!

A notre arrivée à Cuba, nous avions deux cartes de crédits, l'une d'elles liée à une banque américaine. Faute grave, ici, cette carte n'est juste qu'un vulgaire morceau de plastic qui n'est reconnu par aucune banque et autre distributeur de cash. Grossière erreur! La location d'une voiture a explosé notre budget, et la seule carte qui nous reste ne nous permet plus de tirer du cash.
Chaque nuit, du fait du décalage horaire, nous essayons contactons notre agence bancaire à Bruxelles pour trouver une solution, en vain! c'est soit trop long, soit trop compliqué au moment ou notre séjour touche à sa fin.
Nos hôtes nous questionnent car ils se rendent bien compte que nous avons des soucis mais  nous éludons le sujet. Si nous restons un jour de plus nous courons le risque, faute de cash, de ne pas pouvoir les payer.

Au moment de partir, tout le monde est là, même le fils de Yamilet qui depuis notre arrivée s'est très peu montré.

Heureux de pouvoir faire le plein, nous partons vers l'ouest, direction Maria La Gorda.
Nous ne savons rien de l'endroit sauf qu'il y a un hôtel d'état acceptant le paiement par carte de crédit.
Situé dans un parc, au bord de la mer ... cool.




Arrêt à la boucherie ... ici on vend de la viande de porc


Río Cuyaguateje.
Situé dans la province de Pinar del Río. naît au pied du Cerro de Cabra, il serpente sue 112,4 km dans la région occidentale de Cuba.





Cuidad Sandino 


Riz séchant en plein air sur la route

Nous croisons beaucoup de chevaux broutant sur les bas-côté de la route 
... indifférent  à notre passage




Il est 15h00, nous arrivons à Maria La Gorda qui se situe à environ 2h30 au sud ouest de Viñales dans le Parque Nacional Guanahacabibes. Nous cherchons un hôtel ... visitons l'un deux, c'est pas le coup de foudre et puis c'est tellement cher par  rapport à tous ce qu'on nous avons connu jusqu'à aujourd'hui ... nous traînons un peu sur place mais le coeur n'y est pas.

Nous longeons la plage, mais bon ...



Nous appelons Viñales, Marisa décroche, nous l'interrogeons à propos de leur chambre ... elle est encore disponible. C'est pas raisonnable, mais il ne nous en faut pas plus pour décider de rebrousser chemin ... elle n'y comprend rien, mais elle est très heureuse à l'idée de nous revoir.


Nous faisons demi-tour, 160 km via la même route direction Viñales.
Roulant la tête dans le volant, l'un des chevaux croisé à l'aller se fend la poire à notre passage jusqu'à se rouler au sol ... on assume notre choix :-)