Du museo de la Revolución à Hemingway

Mercredi 19 Décembre 2012

Irina, une amie cubaine vient nous rendre visite, c’est elle qui nous a trouvé ce logement.
Super sympa et disponible, elle nous donne une foule d’info, endroits à visiter, resto sympa pas trop cher, et quelques tuyaux pour éviter les pépins.
C’est également l’occasion de lui donner nos premières impressions après notre première journée.



Au fond, se détachant des autres immeubles, le museo de la Revolución , ancien palais présidentiel. 



Vue du museo depuis les toits de l’Edificio Bacardi non loin du Parque Central.

Prix : 6 CUC + 2 CUC par appareil photo ou caméra + 2 CUC pour le la visite du mémorial Granma et encore 1 CUC (à payer à l’intérieur) pour visiter l’espace présidentiels.
La visite débute au troisième étage, un grand nombre de photos, documents et autres objets retracent l’histoire de Cuba. Une très large partie est consacrée à la résistance, au mouvement du 26 juillet et à la révolution. Les commentaires sont en espagnol et souvent traduits en anglais.
Le rez-de-chaussée est un éloge au parti et aux diverses actions menée par Castro pour le bien de la population, on passe de l’information à la propagande.

En sortant on passe devant un mur sur lequel ont été dessinées les caricatures de Batista, Reagan, et les Bush, père et fils, sous le titre : Rincon de los cretinos (le couloir des crétins).

Outre les deux frère Castro et le Che, je découvre un autre personnage charismatique, Camilo Cienfuegos, un grand Héros de la révolution, malheureusement peu connu chez nous en Europe car disparu peu de temps après la prise de contrôle du pays par les révolutionnaires. 




Camilo Cienfuegos et Le Che

On est en droit de se demander si la destiné de Cuba aurait été différente, d’autant que la disparition de Cienfuegos dans un accident d’avion laisse planer plusieurs doutes.

Face au musée, le pavillón Granma, le mémorial dédié au navire qui transporta Castro et ses compagnons de Tuxpan, au Mexique, à Cuba en 1956. Le bateau est protégé par une vitre et gardé par des hommes en arme.

Sortant du musée, nous prenons directement à droite pour rentrer dans la vieille ville, La Havana Veija. 



Message de Fidel Castro sur le mur d'une école: "Ce que nous demandons des générations futures, c'est qu'ils sachent être conséquent"







Le temps de faire quelques mètres, nous croisons la route d’un personnage haut en couleur au volant de sa grosse américaine. Rouler dans ces ruelles relève de l’exploit.

Tout en manœuvrant cet immense paquebot roulant, il nous demande si nous sommes intéressé par un tour. Nous disons non dans un premier temps, mais charmé par le personnage et l’envie de monter à bord, nous acceptons, non sans négocier le prix au préalable (prix en général 30-35 CUC, nous payons 25 CUC). A bord, plus rien ne fonctionne, tachymètre, indicateurs divers, clignotant, lèves vitres, le reste est brinquebalant  … mais elle roule, même s’il doit pas mal jouer du volant pour maintenir le cap. 


Il l’a achetée récemment et estime avoir fait une bonne affaire. Malheureusement, son budget ne lui a pas permit d’acheter la capote, résultat, chaque matin il écoute attentivement la météo car en cas de pluie, c'est le chômage technique.

On traverse la Bahia de la Habana pour se rendre sur l’autre rive, d’où l’on a un superbe panorama sur la vieille ville et le port.




Vue sur la Habana Vieja.




Cristo de La Habana en marbre blanc de Carrare, veillant sur la ville.


museo "Casa del Che"



L’après midi est déjà bien avancée, c'est râpé pour la visite de La Habana Vieja, nous reviendrons demain ...

Nous passons à l’hôtel Ambos Mundos sur Obispo, c'est ici que résida Hemingway dans les années 30. 
Sa chambre est devenu un petit musée qui peut se visiter, 2 CUC par personne.



Sur le toit de l’hôtel, un bar surplombant la Vieja, on y sert un mojito pour la modique somme de 2 CUC, nous avons été vérifier ... on confirme.




Nous remontons la Caille Obispo, la principale artère commerciale de la Havane.






La révolution se vend bien.

On termine la soirée au café Paris, mojito et daïquiri au rythme de la salsa (concert live).